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Nul pouvoir, un peu de savoir, un peu de sagesse, et le plus de saveur possible.
Roland Barthes

Écouter
observer
ressentir

Goûter
appréhender
saisir

Écrire
exprimer
représenter

Tourterelle sur un toit de Marseille - Écouter, observer, ressentir - décommunication
Gorille - goûter, appréhender comprendre - Design en communication
Éléphant décoré - Écrire, exprimer, représenter - décommunication
L’être humain n’est pas rationnel[le] ni même émotionnelle mais sensationnelle !
Une personne de Fjards

Re•communication ?

[Dé]communication ?

Communication ?

Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde.

Albert Camus

Oui c’est pas faux mais une grande majorité de nos contemporains ont une fâcheuse tendance à assimiler la communication à de la com. Alors nous avons préféré dénommer la communication pour éviter cet écueil. C’est aussi notre manière de dé•chiffrer, de se détoxiquer, de [dé]construire la com pour re•construire et [re]trouver la communication.

L’intérêt d’inventer des mots, c’est qu’ils n’ont ni orthographe exacte ni même de définition arrêtée. Et ça tombe bien parce que toute définition dépend d’un contexte et chez Fjards nous préférons décrire un contexte : caractériser plutôt que définir.

La re•communication recherche une mise en perspective, une profondeur. Elle fait entendre une sonorité puisqu’un mot a un son, et un ton, avant d’avoir un sens.

Elle désigne ainsi une communication responsable et politique. Parce que oui la [re]communication est toujours de la communication mais alors avec une forte tendance démarketing !

Une nouvelle forme de cette « œuvrette un peu tarabiscotée où vous coupiez les cheveux en quatre » ?

Pour nous la complexité commence au chiffre trois. Alors nous nous sentons obligés de couper en trois parties, au moins, afin d’éviter toute opposition binaire : blanc ou noir ? Tout ou rien ? Nature ou culture ? La lettre ou l’esprit ? Rationnel ou passionnel ? Réel ou virtuel ?…

D’ailleurs trans et trois n’ont-ils pas la même racine latine tres. Trois signifiant ainsi au-delà du deux ?

Alors nous cherchons, tout bêtement, à rajouter à la com une dimension complexe, décisionnelle, sociétale… en un mot politique. Et non politique ne veut pas toujours signifier une basse manœuvre pour obtenir ou conserver le pouvoir. C’est aussi de savoir dans quelle société on veut vivre, et comment on veut vivre !

Créative, ingénieuse et politique, voilà notre philosophie de la communication responsable.

Vous parlez de recommunication ou de décommunication /démarketing ?

Le processus de la re•communication consiste à distinguer communication (omniprésente dans les discours) et information (omniprésente dans les faits) : la communication c’est la relation et l’information c’est le message, n’est-il pas Monsieur Wolton ?

Ensuite cela revient à réaffirmer l’acte de communiquer comme celui de recevoir et de négocier tandis qu’informer consiste à mettre en forme un message. Et ne nous dîtes pas que la négociation est une pratique commerciale, vous pourriez vexer les diplomates en herbe qui se cachent parmi nous.

En pratique la [re]communication vise à redonner à la communication de l’épaisseur, de la chair, une saveur : elle ne cherche pas à répondre uniquement à des enjeux marketing. C’est pour cela que notre approche communicationnelle et sensationnelle pour écouter, appréhender et représenter le monde, associe les arts, les ingénieries et le politique.

Nous avons parfois l’impression de réinventer la couleur, à défaut d’eau tiède.

On ne t’a pas appris à l’école de cinéma que l’inspiration n’existait pas. Atterris ! L’inspiration est un mensonge, c’est un leurre l’inspiration. Il n’y a que la fermentation.
Un gars dans Youth [2015]