(…) une nouvelle façon de travailler dans laquelle les pratiques artistiques jouent, au même titre que les méthodes scientifiques, un rôle essentiel dans l’analyse conjointe de problèmes de société, avec, en ligne de mire, un objectif : la prise d’une décision politique.
Enfin… nous ne le sommes pas au sens habituel (et péjoratif) du terme, celui qui désigne une démarche marketing ou d’affichage pour répondre essentiellement à des intérêts particuliers : pour beaucoup (dont nous sommes) c’est du mistral, voire une embrouille…
Fjards prône plutôt une [re]communication qui puise dans la culture des humanités, des sciences politiques comme dans celles des ingénieries, des technologies et des arts.
C’est pour cela que nous visons performance économique, responsabilité sociale, conscience environnementale et expérience du sensationnel. Comme tout bon acteur d’une économie politique (ESS) qui se préoccupe aussi du sens commun.
Déjà nous préférons parler de nouvelles technologies que de digital ou de numérique. Nous aimons fusionner les styles et les registres dans le design et l’ingénierie de médias.
Pour une agence qui s’affirme créative, ingénieuse et politique, ces nouvelles technologies sont un formidable moyen de démocratisation. Elles apportent des outils pour une communication facile et rapide mais ne sont pas une fin en soi.
Ce n’est pas la casserole qui fait le cuisinier… même si elle est dotée d’un assistant personnel virtuel et connectée à la 5G. La cuisine est comme la communication : elle est plus goûteuse avec quelques zestes de culture, deux pincées d’organisation et bien arômatisée de gouvernance.
Une tambouille pourquoi pas, mais pas une embrouille !
En effet nous ne sommes ni communicants, ni ingénieurs du son, ni cinéastes, ni informaticiens, ni data-scientists, ni chercheurs en sciences humaines ou politiques… Mais nous sommes un peu, voire beaucoup, de tous ceux-là.
Au sein de Fjards nous nous tenons à la frontière de toutes ces disciplines qui nous façonnent depuis des années. Nous puisons dans leurs cultures que nous aimons fusionner pour en tirer des grilles d’analyse, déployer des méthodes, définir des pratiques, réaliser des outils et des médias.
Nous nous retrouvons dans l’homme absurde d’Albert Camus pour lequel « il ne s’agit pas d’expliquer et de résoudre, mais d’éprouver et de décrire ». Tout cela nourrit notre approche d’une agence créative, ingénieuse et politique. Au service d’une stratégie ou d’un projet, portée par une philosophie et des idées, servie par des méthodes et des contenus.
Effectivement Alice… C’est la raison d’être et d’agir d’une agence comme Fjards : en [re]donnant au monde une forme, sensible, on pourra re•faire sens. Pour nous communicationnel et sensationnel reposent sur cette belle association du sensé et du sensible. Des idées et de la chair !
Pour ce faire nous poursuivons trois objectifs principaux :
RÉHUMANISER… par de nouvelles écoutes :
Intégrer les approches communicationnelle et sensationnelle. Dans les organisations et pour les individus.
REPOLITISER… par de nouvelles appréhensions :
Favoriser une culture du politique par le politique pour le politique. Responsable et raisonnée.
REPOÉTISER… par de nouvelles écritures :
Contribuer aux arts politiques par le sensationnel. L’art comme expérience (merci John Dewey)
Une nouvelle forme d’écriture sera nécessaire.
Cette fusion de l’émotion et de l’expérimentation,
voilà qui est bien supérieur à l’art littéraire.